La colère est une émotion, une énergie qui remue les choses à l'intérieur jusqu'à les faire déborder. Il y a quelque chose qui vous irrite si fort que vous ne pouvez plus le contenir. Et quand les émotions débordent, elles peuvent sortir de différentes manières : larmes, cris, portes qui claquent, etc. Mais nous ne devons pas oublier que nous sommes les seuls responsables de ce que nous sommes en train de faire. Ce n’est ni la faute de votre chef, de votre client ou de celui qui « vous a mis en colère ».
« Alors c'est de ma faute ? », direz-vous ? Non, la première chose pour apprendre à sortir de la colère, c'est de déculpabiliser. Vous êtes responsable de cet acte, certes, mais il n’y a aucune raison de culpabiliser. En revanche, vous devez prendre conscience d’une chose : au moment précis où la colère est montée et où vous avez parlé, vous aviez le choix. Vous auriez pu à ce moment-là faire mentalement un pas en arrière et de vous demander : « Est-ce que ce que je m'apprête à faire va m'apporter quoi que ce soit de positif ? »
« Oui mais c'est plus fort que moi ! » Là encore, vous avez le choix. Avez-vous envie de laisser votre colère prendre le dessus ? Si vous faites le choix de sortir de la colère, d'abord bravo ! Comment ? Avant toute chose, acceptez qu'à chaque être humain correspond une vision du monde différente. Voici un petit exercice. Remémorez-vous un conflit dans un cadre professionnel où vous avez laissé sortir votre colère. Plongez-vous mentalement dans le souvenir, plantez le décor, placez les personnes présentes. Tour à tour, prenez votre propre place, puis celle de votre interlocuteur puis la place d'une personne inventée qui serait témoin de la scène. Rejouez à chaque fois la scène depuis chaque position. Le fait d'avoir une autre perspective que la vôtre vous permettra de prendre de la distance et de faire baisser votre niveau d'émotion.
Si dans votre entourage professionnel, il y a des gens avec qui « ça ne passe pas très bien » ou pire, que vous ne supportez pas, c'est qu'ils touchent quelque chose en vous que vous n'avez pas résolu.
Quelle aubaine ! Voilà une occasion de progresser ! Ainsi, accepter de communiquer avec la personne en question, c'est affronter votre difficulté. En dialoguant, vous vous apercevrez peut-être que vous n'êtes pas si différents, et, de toute façon, vous récolterez des informations sur votre propre fonctionnement.
Vous ne deviendrez pas les meilleurs amis du monde, personne ne vous le demande, mais vous vous prouverez que vous pouvez fonctionner autrement et que c'est beaucoup plus agréable !
La bonne grosse crise de colère qui vous tombe dessus et vous laisse tout tremblant arrive parce que vous ne vous êtes pas exprimé plus tôt. Perdez cette mauvaise habitude de garder pour vous ce qui vous dérange. Confiné à l'intérieur de vous, ça grossit jusqu'à exploser. Que vont penser les autres ? Ce n'est plus votre problème à partir du moment où vous vous êtes exprimé poliment et au moment opportun, bref, en adulte responsable. On ne vous demandait pas votre avis ? Ça tombe bien, parce que vous n'attendez aucune permission pour dire ce que vous avez à dire et ce, quelle que soit votre place dans la hiérarchie !
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