« Ce métier consiste en la création des gammes de couleurs. Il existait déjà pour les produits industriels de masse (électroménager, automobile, papier...) et en architecture. Je l'ai adapté aux problématiques de la cosmétique lorsque j’ai lancé mon activité en 2006… (Mai Hua est color designer freelance, ndlr). Pour créer une couleur, je suis inspirée par mille choses. Je cherche surtout les stimuli qui vont la rendre palpable. Je fais du shopping, je regarde des photos, les gens dans la rue... Ensuite, je tente de les retraduire avec les maquettistes ou laborantins avec qui je travaille. Je les dirige pour obtenir exactement la couleur que je veux. »
« J'ai commencé par une formation business avec l'ESSEC puis quatre ans dans le groupe l'Oréal. J'y étais chef de produits pour les collections maquillage de Lancôme. La couleur m'a vraiment passionnée. Je suis donc retournée à l'école en décrochant une formation continue aux Arts Déco de Paris pour suivre une formation spécifique donnée par un professeur qui à l'époque était devenu mon mentor, Denis Perus. »
« Je pratique ce métier en freelance pour beaucoup de maisons. Mais il est possible aussi de le pratiquer de manière intégrée dans un cabinet spécialisé ou pour une marque de cosmétiques. Renault, par exemple, avait une très grande équipe de coloristes. Pour ce qui est du salaire, il est très difficile de donner un ordre d’idée : je suis gérante et non salariée. Ma société, sur les trois années passées, a fait un CA d'environ 130 000 euros. »
« La bonne couleur, c'est d'abord un bon œil. Les professeurs de chant vous diront qu'un bon chanteur a une très bonne oreille. Il faut un don, et ensuite le travailler, mais aussi beaucoup de curiosité, d'émotion et de travail. »
« Développer sa sensibilité et son réseau. »
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