"J'ai choisi ce métier tout simplement car je suis passionnée par la beauté. A l’origine je suis esthéticienne et aussi diplômée en amincissement et en nutrition. Mais très vite la passion des ongles m'a rattrapée. J'ai donc créé mon entreprise et aujourd'hui j'ai de nombreuses clientes, chacune très fidèle. Elles viennent me voir environ une fois par mois pour changer leur manucure et l'entretenir. Je ne travaille que sur rendez-vous. Entre les poses d’ongles et les remplissages, mes journées sont très remplies. J’aime le contact avec la clientèle. Faire la conversation, c'est important dans mon métier et en plus ça me plait. Dans mon onglerie, j’ai développé le nail art, c’est-à-dire le dessin sur ongles. Je ne fais que très peu de french blanche, je pose des strass, des fleurs en 3 dimensions, des mélanges de couleurs, sur les mains et sur les pieds également. Je change tous les mois de motifs sur les ongles de mes clientes pour qu'il n'y ait aucune lassitude. Ce sont des ongles personnalisés pour chaque moment de la vie : mariages, Noël, vacances, Saint Valentin, Halloween… La majorité de mes clientes sont des femmes bien sûr, mais parfois des hommes viennent me voir aussi."
"Ayant un enfant et une entreprise, ma vie est forcément chronométrée. Je commence le travail vers 9h. Je ne m’impose pas la blouse, mais je ne veux surtout pas de jeans. J’ai développé un côté artistique dans mon centre, alors j’aime que l’on garde sa personnalité. Je veux également que l’on soit maquillée et pas d’ongles rongés c'est une évidence. Dans l’onglerie comme dans les métiers de l'esthétisme ou de la coiffure, on déjeune souvent sur le pouce car entre midi et 14h il y a toujours beaucoup de travail. Le soir je ferme à 19h, mais la journée n'est pas finie : une autre vie commence, celle de maman et de femme."
"J’ai une petite fille de 18 mois. Je me suis arrêtée quelques temps après sa naissance. Mais j'ai pu travailler jusqu'à 3 semaines avant mon accouchement : le métier de manucure nous oblige à être assis toute la journée, ce qui n’est pas du tout fatiguant lorsque l’on attend un heureux évènement. Je serais très contente si ma fille voulait faire le même métier que moi. Mais il faudra qu'elle soit vraiment passionnée car mon travail est très exigeant et minutieux aussi. Il faut avoir de la patience et de la créativité tout en sachant que les horaires ne sont pas toujours évidents. Dans un avenir plus ou moins proche, j’aimerais avoir un centre de formation au stylisme ongulaire pour pouvoir transmettre mon savoir."
Compétence : CAP esthétique, et une formation de manucure prothésiste ongulaire
Formation : Après le brevet des collèges, se diriger vers un CAP esthétique. Et ensuite vers une formation de manucure prothésiste ongulaire le plus souvent payante, par exemple "os nails académie" ou "beauty nails"
Rémunération: prothésiste ongulaire débutante et employé compter environ 1200 euros brut (source létudiant.fr)