Votre boss, parce qu’elle est boss, manque souvent d’invitations à déjeuner. Eh oui, on n’a pas forcément envie de se dévoiler devant elle et paraître moins performante au boulot parce qu’on lui a avoué que notre mec s’était tiré avec sa secrétaire. Dans ses mauvais jours, elle pourrait s’en resservir contre nous après avoir compati devant trois california makis. En revanche, il est habile de s’y coller de temps en temps et d’être la courageuse de l’équipe qui écoute sagement le récit des exploits de ses deux abominables enfants et lui fait penser qu’elle a une copine au boulot : vous !
Quand ? Quand on se sent hyper powerful, qu’on a passé une nuit d’amour incroyable ou qu’on vient de rentrer un gros client. Bref, pas un lundi matin post-rupture.
Où ? Pas loin du bureau, sinon vous devrez vous taper tout le chemin aller, puis retour, en sa compagnie. Faut pas charrier.
A quelle fréquence ? Deux à trois fois par an devraient suffire. Conseil : faire attention à toujours avoir l’air occupée quand on la croise aux heures des repas. N’oubliez pas, vous êtes « copines »…
Comme la boss, on n’est pas illico emballée par l’idée de parler des problèmes de verrues de son mec à son assistante. Mais quand on est une boss sympa, et pour éviter de passer pour une abominable snob qui refuse de se mélanger au « peuple », on déjeune de temps et temps avec son assistante. Elle n’en sera que plus flexible, de meilleure humeur et ne minera pas votre agenda de petits-déjeuners à 8h à l’autre bout de la ville sans vous prévenir. Demandez-lui des nouvelles de son mari, ses enfants, sa mère, son appart… en évitant habilement de parler de vous. Le tour est joué !
Quand ? Quand on se sent d’humeur à s’intéresser à tout.
Où ? A la boulangerie-salon de thé du coin. Pas un endroit hors de prix en tous cas, vilaine patronne !
A quelle fréquence ? Dans la semaine qui précède les grosses périodes de vacances : Noël, ponts de mai et congés d’été, c’est plus « détente ».
La nouvelle est une terre vierge à conquérir vite fait avant que vos ennemi(e)s ne le fassent. La vie en entreprise est un champ de bataille et, comme dans Koh-Lanta, même les plus purs sont contraints d’adopter un minimum de stratégie pour survivre. Alors fondez sur la nouvelle pour l’intégrer à la tribu des Wassaï (la vôtre). La nouvelle est une proie facile puisqu’elle ne connaît encore personne. Un gentil petit mail à la nouvelle du type : « Coucou la nouvelle (remplacer par son nom sans se tromper), ça te dirait qu’on se fasse un dej pour que je te montre un peu le quartier ? » et c’est dans la poche. A moins que la nouvelle ne soit une vraie incorruptible et n’ait décidé de manger seule un sandwich dans son bureau pour n’avantager personne. Ca existe.
Quand ? Dès que possible !
Où ? Dans un endroit où traîne le moins possible de gens du bureau. Vous avez des choses à vous dire, avec la nouvelle…
A quelle fréquence ? Laissez la nouvelle revenir vers vous suite au dej, elle pourrait facilement vous trouver oppressante si vous la relanciez tout de suite.
Parlons peu parlons bien, il va vraiment falloir qu’on vous donne cette augmentation que vous attendez tant. Et pour bien pouvoir la négocier, ça serait pas mal d’en savoir plus sur la position de la direction à ce sujet : open bar ? Aucune augmentation de salaire pour cause de crise ? Enorme prime octroyée à votre ennemie jurée ? Salaire de la nouvelle deux fois plus élevé que le vôtre ? N’avancez pas en terre inconnue. L’assistante du RH sait tout. Quelques caresses dans le sens du poil et cette gardienne du temple sera ravie d’échanger avec vous, même à demi-mot, ces secrets d’alcôve trop lourds pour elle.
Quand ? Avant les entretiens annuels ou biannuels.
Où ? Loin, très loin du bureau.
A quelle fréquence ? Un peu plus des deux fois par an, pour qu’elle ne se doute de rien…
Même les plus fermées d’entre nous ont au moins une copine-du-bureau : celle à qui on raconte vraiment sa life, avec laquelle on crache sur tout le monde en riant comme des baleines, celle qui connaît notre salaire, et même parfois notre mec pour de vrai. Celle-là, si elle disparaissait, on serait obligée d’entamer une grosse cure de Lexomil pour tenir, avant de sombrer lamentablement.
Quand ? Dès qu’on en a envie/besoin
Où ? Dans l’endroit le plus sympa près du bureau, en virée shopping, dans un super resto repéré sur un magazine, bref dans un endroit cooool…
A quelle fréquence ? Minimum une fois par semaine, de préférence en fin de semaine histoire de profiter vraiment de ce moment béni et de ne pas pourrir notre copine-du-bureau avec nos crises d’angoisse du lundi.
Crédit photo : Brand X Pictures
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