1. La tête de l'emploi
« C'était mon premier entretien dans cette boîte et j'étais très stressée. Le recruteur me voit arriver dans son bureau et me dit : "Ah ! bah vous êtes plus mignonne que sur la photo du CV". Et là il me montre ma photo et répète : "non mais regardez, ce n'est pas possible cette photo". Ambiance. J'étais super mal à l'aise pour démarrer l'entretien. Le pire, c'est qu'il m'a recrutée. » (Lisa, 26 ans)
« À peine diplômé, j'avais ce premier entretien pour un poste qui m'intéressait beaucoup dans mon domaine : la finance. Je revêts mon plus beau costume, ma plus belle cravate, révise mes formules mathématiques et quelques bases qui me paraissent importantes. L'entretien avec un opérationnel se passe plutôt bien, je suis détendu, on parle du poste, des missions, du salaire alléchant, je me prends à rêver. Et puis là, on passe à la phase "test" : l'entretien continue en anglais, qui est loin d'être mon point fort. Mais je ne me dégonfle pas, je prends mon plus bel accent et tâche de répondre tant bien que mal aux questions du recruteur. Après à peine trois phrases celui-ci m'arrête, avec un grand sourire, me disant qu'il a eu ce qu'il voulait. Je le quitte, ravi, confiant, prenant pour un signe positif notre –très rapide- échange en anglais. Malheureusement la sentence tombe quelques jours plus tard : mon niveau d'anglais était tellement catastrophique que le recruteur avait tout simplement préféré abréger l'entretien ! Et son grand sourire cachait certainement un fou rire réprimé face à mon accent tout sauf british... » (Victor, 25 ans)
« Ma pire expérience d'entretien ? La recruteuse ne m'a jamais posé de questions, si ce n'est : "présentez-vous". Alors, après un petit monologue je lui ai demandé si elle souhaitait que je lui parle aussi de ma personnalité et de mes centres d'intérêt en dehors de la vie pro. Elle m'a répondu : "Non c'est bon je vous ai parfaitement cerné ! Je sais exactement quel type de personne vous êtes. Mais si vous voulez rajouter quelque chose, allez-y". Ce à quoi j'ai répondu : "puisque vous m'avez parfaitement cerné, je n'ai rien à rajouter". Fin de l'entretien. Bizarrement je n'ai jamais eu de nouvelles... » (David, 27 ans)
4. Double emploi ?
« Je m'ennuyais dans mon job dans la pub et je commençais à chercher un poste un peu plus axé sur le numérique. Du coup je regarde à droite à gauche, et je décroche finalement un entretien d'embauche dans une boîte que je ne connais pas mais qui a l'air d'être à la pointe de ce qu'elle fait... L'annonce est très floue, elle insiste surtout sur les qualités perso/pro qu'il faut avoir, je ne comprends pas exactement l'intitulé du poste... Peu importe, je me lance. Je me rends à l'entretien, discute avec le DRH pendant une heure, et ne comprends toujours pas pour quel poste je postule exactement. Je ressors de là en étant persuadée finalement que c'est un poste de chef de projet marketing. Banco, je suis retenue, je commence quelques jours plus tard. Je me pointe donc pour mon premier jour où on me dirige vers... la rédaction. Oui, je venais d'être embauchée pour un poste de journaliste ! » (Julie, 30 ans)
« Je postulais pour une agence de pub super à la mode à Paris, avec un chef d'agence super beau gosse aux dents longues, pour mon premier stage. J'arrive à l'heure, j'attends, j'attends un peu, j'attends beaucoup… Le mec se pointe finalement, il m'avait complètement oubliée, et il n'y a aucune salle de réunion dispo. Peu importe : il m'emmène dans le petit bar du Marais juste à côté ! Se commande une bière, s'allume une clope, m'en offre une… Au final on a passé une heure à parler de publicité, en fumant des cigarettes à une terrasse de café et en s'enfilant quelques bières… Honnêtement, je rentre chez moi en mode "laisse tomber, le plan drague bidon". Le lendemain, le verdict était tombé : j'étais embauchée ! Avec le recul, je me dis que c'est bien l'entretien d'embauche le plus cool que j'ai pu passer… » (Marion, 28 ans)