Commercial, ingénieur d’étude, responsable de la logistique, crédit manager… Il y a des métiers qui supportent bien la crise, et sont une mine d’or de recrutement selon l’Apec. Voici 13 professions qui ne chôment pas.
Indispensable en tout temps, le commercial est le meilleur allié des entreprises qui cherchent à pénétrer de nouveaux marchés. Selon l’Apec, plus de 46% des entreprises ayant déclaré vouloir embaucher au 4e trimestre 2012 prévoyaient de recruter un commercial, un chargé d'affaires ou un technico-commercial.
Capable d’élaborer un logiciel de A à Z, le développeur informatique est très prisé des recruteurs.
Le RSSI définit et met en œuvre de la politique de sécurité de l'entreprise. Il garantit la disponibilité, la sécurité et l’intégrité du système d’information et des données. Ce domaine recrute fortement.
Le cloud est en vogue. Ainsi les entreprises font appel à des ingénieurs de l’informatique spécialisés dans ce processus de virtualisation des serveurs.
Ces deux domaines sont en plein essor et recrutent quelque 10 000 cadres par an, selon l’Apec. Rendez-vous donc dans les cliniques privées, les maisons de retraites et les structures de services à la personne.
L'ingénieur d'études participe à la conception et à la réalisation de nouveaux produits, mais aussi à l'amélioration de ceux qui existent déjà. Il est responsable de l'intégralité des projets jusqu’à ce qu’ils soient mis sur le marché, ce qui, à l’heure de l’innovation, en fait un élément clé dans une entreprise. Avec 30 000 recrutements en 2012 selon l'Apec, l’ingénieur d’étude est un métier qui compte.
Très apprécié des recruteurs, l’ingénieur lean magement fait « la chasse au gaspi ». Concrètement, il détermine puis élimine chaque facteur à l’origine d’une perte d'efficacité de l’entreprise et ce tout au long de la chaîne de production. Sa mission c’est de veiller à l'amélioration des performances.
Internet est plus que jamais au rendez-vous et l’e-commerce explose. Les entreprises ont donc besoin de responsables logistique pour assurer la bonne gestion des stocks et des flux, avec un souci d'optimisation des coûts.
Depuis le « chevalgate », impossible de se passer d’un pro de la qualité. Le responsable HQSE est exigeant, et veille au parfait respect des normes.
À défaut de construire des usines, il faut entretenir celles qui vieillissent. C'est là que le responsable de la maintenance intervient.
Les entreprises sont séduites par ces professionnels de la gestion, capables de contrôler la bonne tenue des processus, lors d'une fusion-acquisition par exemple.
Les chantiers étant nombreux, il y a de la place pour le conducteur de travaux, qui en est responsable financièrement, commercialement, juridiquement, techniquement et humainement. Sa polyvalence et son autonomie sont appréciées des recruteurs.
Chargé de sécuriser les ventes de son entreprise, le crédit manager fixe les conditions idéales de règlement et relance le client jusqu’à ce qu’il paie. Les entreprises en recrutent afin de remplir les caisses, rassurer les banquiers et les actionnaires.
Elodie Cohen Solal
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