Saint Lazare, ligne 13, jour de semaine, 18h : n’importe quel usager de cette ligne frémirait rien qu’à l’évocation de ces mots. Car pour bien des salariés familiers de transports en commun, ces allers-retours quotidiens sont une source de stress. D’après une étude réalisée par Technologica, cabinet de prévention des risques professionnels, on ne rappelle pas assez la pénibilité des transports en commun. 63% des Français se disent pourtant fatigués par leur trajet, un chiffre qui pourrait être revu à la baisse si les entreprises adaptaient leurs horaires de travail, autorisaient le télétravail ou limitaient les réunions tardives. En attendant que ces pratiques se popularisent, voici quatre règles d’or pour mieux supporter les transports.
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Et si partir un quart d’heure plus tôt ou plus tard changeait la donne ? À essayer pour avoir peut-être une rame moins bondée, voire même – comble du luxe – une place assise. Autre technique à tenter, changer de trajet : prendre un vélib' avant un changement, troquer un métro contre un tramway, essayer le covoiturage… Si rien n’y fait, il peut vous être utile de vous tenir au courant des aléas de la ligne empruntée, sur le site de la RATP ou sur les comptes Twitter dédiés à certaines lignes. Un moyen d’anticiper un retard, une affluence extrême ou un incident technique.
Si l’ennui vous guette lors de vos longs trajets, emporter un livre, ou mieux encore en cas d’heure de pointe, une tablette de lecture, moins volumineuse, peut être une solution. Les mélomanes pourront éviter le brouhaha ambiant avec une bonne playlist spéciale détente ou spéciale motivation, tandis que les plus geeks seront ravis de jouer à des jeux vidéo sur leur smartphone ou sur une console : le temps passe toujours plus vite avec un peu de distraction.
Les changements de température peuvent être brutaux pour l’usager des transports en commun : froid polaire dehors, climat tempéré dans l’entreprise, puis chaleur tropicale dans le métro. Pour éviter de suer à grosses gouttes et frôler ainsi l’évanouissement sur le chemin du retour, prévoir un manteau facile à enlever avec un pull en dessous, ou un sac assez grand pour y remiser écharpes, gants et bonnets une fois à bord.
Les nerfs des Franciliens sont mis à rude épreuve. Leurs voisins parlent fort, téléphonent, mangent, se ruent vers une place sans penser à l’offrir, ne laissent pas descendre les gens avant de monter… Et les campagnes d’affichage de la RATP prônant la politesse n’y changent rien. Dommage, car si chaque usager respectait ces règles simples, les trajets seraient déjà bien plus agréables.