Des chercheurs de l'Université de Stanford (Etats-Unis) ont réalisé une étude auprès de 45 enfants âgés de 11 à 14 ans, afin de mieux comprendre l'activité cérébrale des personnes atteintes de dyslexie. Après une série de tests de lecture, les chercheurs ont déterminé que 25 enfants étaient dyslexiques.
Cette maladie atteint 5 à 10% des enfants d'âge scolaire, 10 à 12% de la population mondiale, et rend l'enfant incapable d'acquérir les techniques du langage qui lui permettraient d'apprendre à lire, écrire et s'exprimer.
Après analyse grâce à l'imagerie par résonance magnétique (IRM), les chercheurs ont constaté que 13 des enfants déterminés dyslexiques activaient une région du cerveau particulière plus souvent que les autres, près de la tempe droite. Deux ans et demi plus tard, les chercheurs ont pratiqué les mêmes tests sur les 25 enfants jugés dyslexiques et ont constaté que les 13 enfants avaient beaucoup plus de chances de surmonter leurs difficultés de lecture, tandis que le cerveau des 12 autres ne compensait pas ce trouble.
Combinant les données obtenues avec les examens IRM, les auteurs de ces travaux ont pu prédire avec 72% d'exactitude qui des enfants dyslexiques avaient les meilleures chances de surmonter ce trouble. Alan Guttmacher, directeur de l'Institut National Américain de la Santé de l'Enfant et du Développement Humain indique que "de nouveaux traitements pourraient être développés pour ceux souffrant de dyslexie dont le cerveau ne parvient pas à compenser ce trouble".
(D’après AFP)
Chloé Dubois
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