Faux. « Abdos Kro » : c’est l’expression utilisée, à tort, pour désigner un ventre bien rebondi par une grande consommation de bière. A tort car selon une étude suédoise, le lien entre cette boisson et l’apparition d’une bedaine ne serait pas avéré. En Allemagne, les chercheurs de l'université de Göteborg, équipés d’un mètre et d’un pèse-personne, ont étudié le lien de cause à effet entre la consommation de bière et le tour de taille de 20 000 volontaires, hommes et femmes. Après avoir pris leurs mesures et scrupuleusement observé leurs habitudes alimentaires - boissons alcoolisées comprises -, les scientifiques ont constaté que la bière n’était pas responsable, à elle-seule, de l’apparence bedonnante de certains sujets. Selon eux, l'explication serait plutôt à chercher du côté de leur alimentation, particulièrement grasse.
Vrai. Selon des chercheurs de l'université de Cambridge aux Etats-Unis, la bière aurait un effet bénéfique sur la formation des os. Une pinte par jour permettrait aux femmes d'un certain âge, de prévenir l’ostéoporose, cette affection se déclarant après la ménopause et se caractérisant par une diminution de la masse aussi et donc une fragilité du squelette et une diminution de la masse osseuse. Or, le silicone contenu dans le malt de la bière contribuerait à la reformation des os. Par ailleurs, après avoir étudié l'impact de la consommation de bière sur la qualité des os des femmes, le professeur Jonathan Powell et son équipe ont constaté qu’outre le silicone, l'éthanol contenu dans la bière, intervenait lui aussi en diminuant la perte osseuse.
Vrai et Faux. Si la bière sans alcool, dite bière de ménage, peut stimuler la sécrétion lactée des jeunes mamans lorsqu’elle est riche en malte et bue en très grande quantité, la bière alcoolisée, en revanche, n’est pas recommandée pendant l’allaitement. En effet, l’alcool peut au contraire nuire à la production de lait et réduire le volume des tétées. D’une manière générale, pendant l’allaitement, il est déconseillé de consommer des boissons contenant de l’alcool. Et lorsque, exceptionnellement, l’envie devient irrépressible, il est préférable d’y succomber juste après la tétée.
Faux. Paradoxalement, certains sportifs considèrent que boire une bière avant de pratiquer une activité physique est une alternative efficace au traditionnel plat de pâtes et à son apport en sucres lents et glucides. Une idée saugrenue. En effet, quand l’alcool est absorbé par l’organisme, l’excès d’hydrate de carbone (glucides) est, lui, stocké en graisse. Ainsi, l’effort fourni par la suite aura davantage pour but de brûler les calories de la bière que les graisses déjà présentes. Par ailleurs, en tant que diurétique puissant, l’alcool entraîne un risque de déshydratation important. Pour éviter tout désagrément, il est donc préférable de boire de l’eau avant et pendant l’effort et de consommer cette pinte de bière tant attendue après, en guise de récompense.
Faux. Afin de déterminer si la consommation modérée de bière au cours d'un repas, dans le cadre d'une alimentation libre, favorisait la prise de poids, des chercheurs français ont demandé à douze femmes, âgées de 18 à 40 ans « en bonne santé » de boire 250 ml de bière, au déjeuner et au dîner, et ce pendant six semaines. Un deuxième groupe, de composition identique au premier, a lui ingéré exclusivement de l'eau. Résultat, malgré une augmentation des calories journalières, le poids et les mensurations des consommatrices de cette boisson sont restés stables. Et si les scientifiques ne savent, pour le moment, pas expliquer ce phénomène, il est une bonne nouvelle pour les amatrices de bière.
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