La marque de soutien gorge Bravissima en est le premier témoin, commercialisant désormais des bonnets L ! Plusieurs études européennes ont récemment montré que la taille moyenne de la poitrine des femmes est en augmentation. Mais des chercheurs anglais ont découvert que le rejet de certaines substances dans la nature est responsable de cette incroyable conséquence.
Les deux principaux coupables sont le Bisphénol A et les œstrogènes. Le premier est un composé chimique que l’on retrouve dans les biberons, les canettes, les bouteilles en plastique ou encore les produits cosmétiques. Le Bisphénol A a les mêmes propriétés que les œstrogènes, hormone sexuelle femelle, c’est-à-dire qu’ils augmentent la division des cellules du tissu adipeux de la poitrine.
Les résidus de pilule contraceptive, donc d’œstrogènes, contenus dans les nappes phréatiques et les cours d’eaux sont aussi responsables du dérèglement hormonal féminin. Puberté précoce et gonflement de la poitrine sont alors les conséquences de l’absorption de ces substances qui perturbent le système endocrinien.
Géraldine Bachmann
Des traces de médicaments dans l’eau du robinet
Des poitrines plus généreuses au Nord
Les hommes polluent plus que les femmes