Ce medecin vient d’être condamné dans une autre affaire.
En mars 1997, une femme souffrant d’une sciatique est opérée en urgence par le docteur Delajoux. Deux mois plus tard, les douleurs étaient toujours là malgré l’opération et les antidouleurs que la patiente prenait.
Il l’a réopère en septembre mais elle souffre toujours. Elle décide de porter l’affaire devant les tribunaux. Le TGI de Paris a décrété que le docteur n’avait pas fait un bon contrôle post-opératoire lors de la première opération et que la surveillance de la patiente avait été négligée.
Le tribunal de grande instance de Paris a jugé lundi que le neurochirurgien avait bien commis «des fautes», «d'une part dans la surveillance et le contrôle post-opératoire» de la première intervention, puis «dans la réalisation même de la seconde intervention».
256 200 euros seront versés à la patiente à hauteur de 50% pour le docteur Delajoux et 50% pour la fondation Rothschild où avait été hospitalisée la patiente lors de la première intervention.