Quatre produits d'hygiène-beauté sur dix contiennent au moins un perturbateur endocrinien (PE), selon un étude réalisée sur 15 000 produits par Noteo Institut en partenariat avec le Réseau environnement santé (RES).
Selon cette enquête révélée le 13 septembre, les PE sont contenus dans 4 vernis à ongles sur 5, plus de 7 fonds de teint sur 10, la moitié des produits de maquillage pour les yeux, 4 démaquillants, rouges à lèvres et soins du visage sur 10, ainsi que dans 30% des déodorants et dentifrices et 1 shampoing sur 4.
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Suspectés d'avoir un impact sur la fertilité et d'être liés à l'augmentation du nombre de cancers hormono-dépendants tels que ceux du sein ou de la prostate, les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui interfèrent avec la régulation hormonale et peuvent, même à très faibles doses, provoquer de nombreux effets sur le développement physiologique des personnes exposées pendant la période intra-utérine.
Parmi les PE les plus utilisés, on trouve les parabènes, utilisés comme conservateur, et le cyclopentasiloxane.
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Notons que selon l'étude réalisée par Noteo, les produits bio semblent largement épargnés par ces perturbateurs endocriniens : seuls 1,3% d'entre eux en contiennent, essentiellement du cinnamal, naturellement présent dans certaines huiles essentielles, telles que la cannelle, la jacinthe et le patchouli.