Qu’ils soient en dentelle, en coton ou en soie les soutiens-gorge n’auraient finalement aucune utilité. C’est la thèse développée par le professeur Jean-Denis Rouillon, médecin du sport depuis 15 ans, et dont le journaliste Jean-Michel Aphatie s’est fait l’écho ce mardi matin sur RTL. Après avoir soumis, depuis 1997, près de 350 femmes au test du triangle de Buffon – qui calcule la distance entre chaque téton et le nombril –, le professeur Rouillon a constaté que le port du soutien-gorge avait davantage tendance à favoriser l’affaissement des seins, en atrophiant leurs muscles. Au contraire, un sein qui ne serait pas comprimé dans ce sous-vêtement serait plus ferme, ses muscles travaillant sans discontinuer.
« Le soutien-gorge fabrique ou aggrave la ptôse, c'est-à-dire la chute physiologique du sein avec l'âge », a expliqué le professeur Rouillon lors d’un colloque sur le sein organisé par l’Université de Franche-Comté à Besançon. Il est formel : « Les femmes qui ont arrêté de mettre un soutien-gorge ont constaté un bénéfice. Le sein a tendance à remonter sur la cage thoracique, à se raffermir et surtout l'angle des mamelons regarde plus vers le haut ». Selon Jean-Denis Rouillon, les femmes auraient donc le choix de porter ou non un soutien-gorge. « Il n'est pas dangereux d'arrêter d’en mettre, bien au contraire, même pour les fortes poitrines », a-t-il assuré.
Outre le soutien-gorge, un autre sous-vêtement est sur la sellette : le string. Deux gynécologues obstétriciennes américaines, les docteurs Jill M. Rabin et Shieva Ghofrany ont ainsi récemment pointé du doigt les inconvénients de ces (toutes) petites culottes. Si elles n’ont pas leur pareille pour éviter les marques disgracieuses sous une tenue près du corps, chez certaines personnes, elles favorisent le développement d’infections urinaires et vaginales.
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Pour éviter ce type de désagrément, les professionnelles de santé recommandent de privilégier les sous-vêtements en coton, seule matière capable d’évacuer l’humidité et ainsi de permettre à la peau de respirer. Pas d’alarmisme toutefois car, comme l’a rappelé le docteur Rabin au Huffington Post : « Si une personne est en bonne santé, il n’y a pas de danger ». Mais « si vous avez une prédisposition aux infections, si bien urinaires que vaginales, il sera plus difficile de se débarrasser de ces pathologies en portant des strings », insiste-t-elle. À bon entendeur…
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