Depuis quelques semaines, les restaurateurs japonais de Paris se plaignent de voir moins de clients. Habituellement bondés, ces établissements constatent une baisse de fréquentation de l’ordre 20 à 30%.
Conséquence de la catastrophe nucléaire de Fukushima, les consommateurs ont peur du risque radioactif et rechignent à manger du poisson cru. Le responsable d’un restaurant s’explique au Figaro : « les clients nous demandent des certificats sur l'origine des poissons que nous utilisons dans nos sushis. » Mais cette méfiance sur la provenance des produits utilisés est-elle justifiée ? Alain Bailly, directeur des Comptoirs océaniques, une société qui fournit un grand nombre de restaurants de sushis, a précisé dans un communiqué envoyé à tous ces clients : « Le saumon vient de Norvège, le thon de l'océan Indien, la daurade de Méditerranée, les maquereaux et mulets de France...» Du côté des institutions, la Commission européenne insiste sur le renforcement des contrôles sanitaires sur les produits provenant de la zone proche de Fukushima, au Japon.
(Source : Le Figaro)
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