Depuis hier, les médicaments à base de plantes sont plus sûrs et plus efficaces grâce à une nouvelle règlementation européenne. La Commission européenne a annoncé que désormais, tous ces médicaments devront obligatoirement être enregistrés par les fabricants ou avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché.
Cette décision intervient après l'adoption en 2004 de la directive du Parlement européen prévoyant une période de sept ans pour permettre aux fabricants d’enregistrer leurs médicaments. A défaut de mettre en œuvre des essais cliniques, les fabricants doivent fournir des documents prouvant l'innocuité du médicament, c'est-à-dire un historique sur trente ans de la qualité avérée du produit. John Dalli, commissaire européen à la santé explique : « nous voilà au terme d'une longue période de transition qui aura donné aux producteurs et importateurs de médicaments traditionnels à base de plantes le temps de démontrer que la sécurité et l'efficacité de leurs produits sont acceptables. A présent, les patients peuvent se fier aux médicaments traditionnels à base de plantes qu'ils achètent dans l'Union ».
Cette mesure de la Commission européenne vise à faire un tri dans tous les médicaments phytothérapeutiques existants sur le marché : 400 produits devraient faire l'objet d'un retrait de la vente. Seuls les phytomédicaments sont concernés et non les médicaments homéopathiques, ni les plantes médicinales vendues en vrac.
Géraldine Bachmann
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