Dans une trentaine d’année, la cigarette pourrait être interdite dans les lieux publics, comme privés du monde entier. Cette prohibition est en tout cas l’objectif affiché de l’American Cancer Society (ACS). Ainsi, alors que les Nations Unies s’apprêtent à réfléchir, les 19 et 20 septembre prochains, sur le lien entre le tabac et des maladies non-transmissibles comme le cancer, le diabète, les maladies respiratoires et cardiovasculaires, l’ACS compte bien peser dans les débats. À l’appel de l’association, près de 200 anciens malades du cancer ou membres d’associations luttant contre cette maladie iront donc, cet après-midi, à la rencontre des représentants de l’ONU, chacun dans leur pays. Italie, Brésil, Sénégal, tous les états sont concernés.
En France, c’est Maria Alejandra Cardenas, de l’association Droit des non-fumeurs, qui sera chargée de défendre cette cause. Et elle y croit. « C’est à partir de ces auditions que l’ONU élaborera le document qui sera présenté en septembre et qui comptera une série de recommandations pour les État membres », explique-t-elle dans les colonnes du Parisien. Et d’ajouter : « nous avons de grandes chances d’être entendus ».
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