Laver sa taie d’oreiller ne suffirait pas pour dormir sur un coussin propre. C’est la conclusion d’une étude menée par le London National Health Service (NHS) Trust et l’hôpital Saint Bartholomew. D’après les chercheurs, plus d'un tiers du volume d'un oreiller serait composé de peaux mortes, de bactéries, d'acariens vivants ou morts et d'excréments d'acariens. Les spécialistes auraient même trouvé la présence de bactéries comme le redoutable SARM - staphylocoque doré résistant aux antibiotiques -, ou encore la bactérie E.coli, actuellement au cœur de l’actualité.
Peu surpris de ces résultats, Frédéric Saldmann, auteur anglais du livre « On s'en lave les mains », explique que l’oreiller « apporte à boire grâce à notre transpiration, nos larmes et les projections de toux et d’éternuements. Et il fournit à manger puisque nous perdons des squames de peau toutes les nuits ». Selon ce spécialiste de l'hygiène, la première étape pour remédier à ces résultats est de ne pas prêter ses oreillers. Il est également préférable d’utiliser des taies antibactériennes et des polochons synthétiques. Enfin, il est recommandé de laver ses coussins tous les trois mois à l’eau chaude et de les changer au moins une fois par an.
(Source : lepoint.fr)
Charlotte Charbonnier
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