Il s'agit d’une avancée majeure dans le traitement des cancers liés au tabagisme. Une étude américaine menée à l’initiative de l’Institut national américain du cancer révèle la possibilité, grâce à des examens cliniques répétés de réduire considérablement la mortalité chez les fumeurs et anciens fumeurs.
Pour parvenir à cette conclusion, qui vient d’être rapportée dans le très sérieux New England Journal of Médicine, des chercheurs ont suivi pendant 8 ans plus de 53 000 fumeurs et fumeuses, âgés de 55 à 74 ans. Bien que ne présentant, au départ, aucun symptôme de cancer broncho-pulmonaire, tous étaient susceptibles d’en contracter un en raison de leur tabagisme. Après avoir constitué deux groupes d’étude, les scientifiques ont observé une baisse de 20 % du taux de mortalité par cancer chez les volontaires du premier groupe. Et pour cause, ces derniers étaient soumis, trois fois par an, à des scanners spécifiques, quand les autres ne faisaient l’objet que d’une radiographique thoracique.
Certes, cette découverte n’en est pour l’heure qu’à ses balbutiements. Toutefois, au même titre que les dépistages visant à prévenir les cancers du sein, du col de l’utérus ou du côlon, elle pourrait bientôt permettre de rechercher de manière systématique d’éventuels symptômes de « cancers du fumeur » chez les patients.
(Source : Slate.fr)
Crédit photo : Digital Vision
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