Les longues journées de travail augmentent le risque d’alcoolisme des jeunes adultes, selon une étude néo-zélandaise récemment publiée dans la revue médicale « Addiction » (Dépendance).
« Les individus qui travaillent 50 heures ou plus par semaine sont de 1,8 à 3,3 fois plus nombreux à connaître des difficultés liées à la consommation d'alcool, comparé à ceux qui ne travaillent pas », souligne l’étude menée auprès d'un millier de personnes âgées de 25 à 30 ans.
« Les taux sont similaires pour les femmes et les hommes », ont précisé les chercheurs avant d’expliquer que les personnes travaillant beaucoup côtoient davantage leurs collègues et sont également plus soumises au stress. « Les endroits où travailler de longues journées est habituel peuvent être dotés d'une atmosphère sociable, accompagnée de consommation d'alcool. »
Les chercheurs recommandent donc de cibler davantage les gros travailleurs dans les campagnes de lutte contre l’alcoolisme.
(Avec AFP)
L'alcool, plus dangereux pour les filles que pour les garçons ?
Enceintes, 25 % des Françaises continuent à boire de l'alcool
L’alcool tue 2,5 millions de personnes dans le monde chaque année