Les femmes sont plus nombreuses à manger sous le coup de l’émotion. 52% d'entre elles sont concernées par ce phénomène contre 20% des hommes, révèle une étude effectuée sur plus de 35 000 adultes français et publiée mercredi 10 avril dans l'American Journal of Clininal Nutrition. Les personnes les plus enclines au « craquage » émotionnel restent celles qui sont au régime : 71% d'entre elles mangent quand elles sont troublées par leurs émotions. Ceux qui ont fait un régime par le passé sont 58% à craquer dans ces cas-là. Résultat, le risque de surpoids augmente considérablement. Il est cinq fois plus élevé chez les femmes n'ayant jamais fait de régime et déclarant manger fréquemment sous le coup de l’émotion par rapport à celles qui ne l'ont jamais fait.
Dans les cas d'« émotionalité alimentaire » (le fait de manger sous le coup de l'émotion), la nourriture agit comme un antidépresseur. Manger permet de calmer les émotions négatives. Malheureusement, cette petite cure gourmande laisse ensuite bien souvent la place à une crise de culpabilité, émotion négative s'il en est... le cercle vicieux est en place.
Elodie Cohen Solal
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