Initiée en 2008, la grande enquête de l’EFSA, l’Agence européenne de sécurité des aliments, s’est intéressée à 2760 étiquettes alimentaires et aux allégations médicales ou sanitaires qui y figuraient. Résultat : seuls 500 de ces arguments commerciaux peuvent être justifiés scientifiquement, tandis que les 2000 autres relèvent de la publicité mensongère.
« Anticholestérol » , effet « coupe-faim », « solidifie le squelette », « améliore la circulation »… Autant de phrases qu’il faudrait prendre avec des pincettes donc, puisque 80% d’entre elles sont trompeuses voire dangereuses.
Parmi les marques incriminées on trouve par exemple Candia et son lait « Silhouette Active », censé faire diminuer la sensation de faim, ou encore les barres énergétiques « boosteur » de mémoire fabriquées par Gerblé. Une publicité dont les industriels se passeraient volontiers.
Cette étude servira de base à une nouvelle législation qui ne verra pas le jour avant 2013. D’ici là, le consommateur peut toujours se montrer moins crédule face aux rayonnages du supermarché.
Source : le figaro.fr
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