Trois repas types et un goûter ont été composés, à partir d’aliments non bio, et en incluant 5 fruits et légumes frais, des produits laitiers et un litre et demi d’eau. Quelques friandises ont été ajoutées. Plusieurs laboratoires ont analysé le tout et sont arrivés à cette conclusion inquiétante : les repas contiennent 81 substances chimiques, dont 5 sont classées cancérigènes, 42 cancérigènes possibles ou probables, et 37 sont susceptibles de perturber le système hormonal.
L’association Génération Futures qui a commandité l’étude, tire donc la sonnette d’alarme, et se demande s’il ne faut pas lier ces découvertes à l’augmentation du nombre de cancers. En effet, si individuellement, chaque substance chimique prise reste dans les normes européennes, qu’en est-il de l’addition de tous ces résidus ?
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