Jean-Claude Mas, le fondateur de l'entreprise Poly Implant Prothèse (PIP), reconnaît par ailleurs s’être servi de produits non homologués de sa propre fabrication, mais déclare que ceux-ci n’ont rien de dangereux. Le bon docteur reconnait que les formules de fabrication des prothèses ne sont pas connues car personne ne devait notifier les éléments de fabrication en cas de contrôle de l'organisme de certification.
Tout était organisé pour échapper aux contrôles et les prothèses mammaires devaient avoir un bon rapport qualité prix. Il avoue avoir caché toutes les compositions des implants à l'organisme certificateur allemand TÜV, dès 1993 (deux ans après la fondation de sa société). Il savait que ce gel n'était pas homologué, mais il rapportait davantage que les autres même s’il n’était pas conforme à la norme.
Lors des contrôles les implants présentés n’avaient rien à voir avec ceux utilisés pour les implantations, ceux-ci étaient prévus 10 jours à l’avance. Le pire arrive lors de ses dernières déclarations à la police en octobre dernier où il trouve que les patientes qui se plaignent et portent plaintes sont des personnes fragiles qui font ça pour le fric. Sans aucuns doute ces propos sont assez déplacés vu les conséquences, mais le fondateur de PIP n’a pas l’air de regretter ses actes ni de comprendre de quoi on l’accuse.
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