La proportion d’avortements non médicalisés et donc clandestins est passée de 44% dans le monde en 1995 à 49% en 2008, selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiée dans la revue médicale Lancet. Pourtant, dans le même temps, le nombre d’avortements est resté stable : 28 pour 1000 en 2008 contre 35 pour 1000 treize années auparavant.
Les taux d’avortement sont les plus élevés dans les pays en développement où les législations sont plutôt restrictives. Conséquence, les femmes ont recours à des opérations non médicalisées qui mettent leur santé en danger. Ainsi en Afrique, la mortalité liée à des complications pendant l’avortement est particulièrement élevée. Cette région ne rassemble que 17% de la population féminine en âge de procréer dans le monde en développement, mais représente la moitié de la mortalité due à l'avortement non médicalisé.
(Source : lefigaro.fr)
Crédit photo : Hemera
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