Ils sont déjà plus 210.000 volontaires à avoir rejoint le programme Nutrinet-santé lancé en 2009 par l’unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Etalée sur cinq ans, l’étude vise les 500.000 sujets témoins. C’est pourquoi le Pr Serge Hercberg, à la tête du programme, lance un appel aux volontaires « de toutes régions, biens portants ou malades », désireux de témoigner en ligne sur leurs habitudes alimentaires. Grâce à ces données, couplées à des facteurs sociaux-économiques, et à l’hygiène de vie en général (sport, tabagisme, etc), les chercheurs pourront évaluer l’incidence de l’alimentation sur la santé, et sur les risques de maladies comme les cancers, l’obésité, le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, ou, selon de nouvelles hypothèses, la polyarthrite rhumatoïde, la dépression, la migraine, l’asthme, et le déclin cognitif.
Comment devenir internaute ? Rien de plus simple : si vous êtes âgé de plus de 18 ans, il vous suffit de vous inscrire sur le site officiel, et de répondre pendant trois semaines à une première série de cinq questionnaires concernant vos habitudes alimentaires, votre mode de vie, votre état de santé et votre activité physique. Ensuite, il vous sera demandé de répondre à un questionnaire par mois. L’étude, financée par des établissements publics, respecte des règles strictes de confidentialité et n’est soumise à aucun objectif commercial. Par un souci de bonne représentation des régions, l’appel est spécifiquement lancé auprès des habitants de Champagne-Ardenne, Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Limousin, Corse ainsi que des DOM-TOM et collectivités d'Outre-Mer.
S’inscrire à l'étude en ligne
Elodie Vergelati
(Sources : allodocteurs.fr, lequotidiendumedecin.fr, santelog.com)
Crédit photo : Comstock
Toutes nos (mauvaises) habitudes alimentaires
Les Français, champions du grignotage
Le Kiwi : petit fruit mais costaud
L'option régime de Dukan au Bac : « une catastrophe pour les adolescents »
Obésité, une « épidémie » qui touche 6,5 millions de Français
L'obésité augmente les risques d'asthme