La maladie d’Alzheimer touche près de 36 millions de personnes dans le monde. S’il n’existe pas encore de traitement pour soigner ces malades qui souffrent d’une perte progressive de leurs facultés intellectuelles, une étude récemment parue dans les revues PloS One et Neuron constitue une avancée décisive dans la compréhension de la maladie. L’équipe de chercheurs dirigée par le docteur Scott Small, professeur de neurologie à l’Université de Columbia (New York) ont constaté que la maladie se propageait dans le cerveau comme une infection, de neurone en neurone. En cause, une protéine, baptisée « tau », qui s’étend à partir d’une seule zone du cerveau.
Pour soigner Alzheimer, les chercheurs pourraient désormais tenter d’identifier la maladie « et la traiter au tout début pour bloquer sa progression, car au premier stade, la maladie est le plus sensible aux thérapies », indique le Dr. Small. L’étape suivante consistera donc à trouver le moyen d’empêcher la propagation de la protéine. Le docteur Karen Duff, co-auteur de l'étude et professeur de psychiatrie à Columbia suggère d’ores et déjà de recourir « à une forme d’immunothérapie ».
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