La contraception et le dépistage des maladies sexuellement transmissibles ne sont pas des automatismes pour les étudiants. Ce sont les conclusions d’une enquête de l’Union nationale des mutuelles étudiantes régionales (Usem), dévoilées lundi. En effet, alors que près de neuf étudiants sur dix déclarent avoir utilisé un préservatif lors de leur premier rapport sexuel, ils ne sont plus que 68 % à conserver ce réflexe dans la suite de leur vie sexuelle.
« Les garçons semblent se désinvestir davantage du sujet puisqu’ils ne sont que 61 % à s’assurer de l’utilisation d’un contraceptif lors de leur rapport », constate Hélène Chevalier, directrice du département santé de l’institut CSA. Résultat, les jeunes filles sont 36 % à avoir déjà eu recours à une contraception d’urgence et 3 % auraient déjà subi une intervention volontaire de grossesse.
Quant au suivi médical des étudiantes, là aussi, il y a urgence. Et pour cause, seule une étudiante sur deux se soumet chaque année à un bilan gynécologique et 61 % d’entre elles avouent n’avoir jamais réalisé le test de dépistage de maladies sexuellement transmissibles.
Crédit photo : Digital Vision
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