L’étude a été réalisée en Australie, sur plus de 2300 femmes dans 14 maternités différentes. Il en ressort que les femmes ayant accouché par césarienne pour leur premier enfant, ont plus de risques si elles accouchent par voie naturelle au deuxième bébé.
Ainsi, les bébés nés par voie vaginale ont un risque plus fort de décès ou de complications graves (2,4%) que ceux nés par césarienne (0,9%). Idem pour les mères : selon l'étude, le risque d'hémorragie chez les mères ayant choisi la césarienne s'élève à 0,8%, contre 2,3% pour les femmes ayant décidé d'accoucher par « voie basse ».
En pratique et dans les chiffres, les césariennes pour un premier enfant sont suivies d’une deuxième césarienne, en tout cas dans deux tiers des cas. En effet, la première cicatrice risquant de se rompre sous l’effet des contractions, les médecins sont donc extrêmement vigilants.
Cependant, il convient de rappeler que comme toute opération chirurgicale, la césarienne n’est pas sans risque. Ce qui n’empêche pas 20% des femmes d’accoucher de cette façon chaque année en France.
(Source : lefigaro.fr)
Crédit photo : Fuse
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