20 à 30 % de la population française connaît au moins un épisode dépressif au cours de sa vie. Parmi elle, 6 à 7 % des individus souffrent de dépression dite « majeure » ou « sévère ». Si dans la plupart des cas, des antidépresseurs permettent de résoudre le problème, une minorité de malades ne répond pas aux traitements médicaux. La dernière découverte scientifique pourrait permettre d’élaborer un remède pour ces malades. En effet, selon des chercheurs de l’Université Cornell et de l’hôpital Presbyterian à New-York, la thérapie génique constituerait une réponse efficace aux dépressions graves ne répondant à aucun traitement chimique. Les scientifiques avaient déjà l’intuition que la protéine p11, présente dans le cerveau de tout individu sain, était fondamentale pour ressentir du plaisir. Une intuition confirmée par des tests effectués sur des souris. Ces derniers ont permis d’atténuer le comportement dépressif des cobayes, en augmentant le taux de p11 dans leur cerveau. Cibler cette protéine par thérapie génique s’avèrerait donc être un traitement décisif pour ces patients.
Marie-Laure Makouke
Malbouffe = déprime
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