Selon une étude publiée par le Parisien, l’alcool, le tabac ou encore le stress auraient une influence sur la fertilité des couples. Cette étude menée par le groupe de scientifiques spécialistes de la fertilité Procreanat sur 348 couples candidats à une procréation médicalement assistée (PMA), révèle que cette catégorie de la population consomme davantage d’alcool, de tabac (40% des femmes et 52% des hommes) et de cannabis (13,3% des hommes et 6,9% des femmes) que la moyenne. Il est en effet prouvé que le tabac, à raison de 4 cigarettes par jour pendant deux ans, diminue la qualité des spermatozoïdes. De même, il abaisse de 40% les chances en PMA. Le stress n’est pas non plus sans conséquences : stress au travail (43% des femmes et 41% des hommes interrogés), stress familial, sans compter l’anxiété qu’entraîne l’infertilité elle-même.
Pour avoir un bébé, il faut commencer par changer son mode de vie
Le Docteur Silvia Alvarez est formel : « Si l’on diminue tous ces facteurs, on peut attendre une amélioration de la fertilité dans trois à six mois ». La gynécologue a mené son étude personnelle au sein de son cabinet. Entre 2007 et 2009, elle a proposé à ses patients candidats à la PMA de compléter des « fiches couples » portant sur leur mode de vie. 35% des couples qui ont accepté de changer leurs habitudes ont pu avoir un enfant sans traitement. Et le taux de réussite des PMA a augmenté de 10% par rapport à la moyenne. « Cela veut dire que ces couples qui venaient pour une PMA ont finalement eu un bébé sans traitement, uniquement grâce à l’éviction des facteurs toxiques », souligne la praticienne. La stérilité définitive est rare, seulement 3 ou 4% des cas. Un mode de vie sain peut contribuer à augmenter les chances de grossesse spontanée.
(Source : le Parisien)
Crédit photo : Creatas
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