80 000 : c'est le nombre de nouveaux cas de cancers de la peau diagnostiqués chaque année en France. Parmi ces derniers, 70 000 cas de carcinomes cutanés (les plus fréquents) et près de 10 000 mélanomes malins, considérés parmi les cancers les plus graves. Et malgré les messages de prévention, le nombre de cas double tous les 10 ans pratiquement. En ce 24 mai, décrété journée nationale de dépistage, les pouvoirs publics souhaitent donc rappeler l'importance de la prévention et de la détection précoce des cancers de la peau qui reste encore le meilleur moyen de les soigner efficacement.
A cette occasion, plus de 1 000 dermatologues se mettent à la disposition du public pour examiner peau et grains de beauté de façon gratuite et anonyme. Et pour cause, qu’ils démarrent à partir de grains de beauté dont l’aspect se modifie (20% des cas) ou de taches suspectes apparaissant soudainement (80% des cas), ces cancers sont visibles. Quant aux dépistages, ils s’effectuent en dehors des cabinets médicaux, dans des centres affiliés, services hospitaliers ou salles municipales transformées en cabinets de dermatologues le temps d’une journée. L’adresse des 300 centres de dépistage est disponible en composant le 3015, ou disponible sur le portail du Syndicat national des dermatologues.
Organisée depuis 1998 par le Syndicat des Dermatologues vénéréologues (SNDV), la Journée nationale de dépistage du cancer de la peau est parrainée par le ministère de la Santé et soutenue l’Institut national du cancer (INCa). Selon les chiffres du syndicat des dermatologues, 20 000 consultations sont effectuées chaque année, en moyenne, lors de cette journée ; une vingtaine de mélanomes et une centaine de carcinomes y sont diagnostiqués.
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