Une étude menée par des chercheurs de la Yale School of Medicine, en collaboration avec l’Université d’Oxford, a trouvé une manière de sélectionner les bons ovocytes en évitant ceux qui sont anormaux, dans le cadre des traitements contre l’infertilité. Cela permettrait sans doute d’améliorer les taux de succès des fécondations in vitro (FIV), selon les conclusions de cette enquête, publiée dans l’édition de mai de la revue Human Reproduction.
En effet, en identifiant la combinaison chromosomique d’un ovule humain, ces experts ont ouvert un nouveau chemin vers le test non invasif. Les cellules du cumulus, qui entourent les ovocytes, régulent et contribuent au processus de maturation de l'ovule ; elles sont la solution à l’aneuploïde, un problème dû à l’absence ou au rajout d’un chromosome dans certains ovocytes, entraînant une grossesse problématique. Il s’agirait donc d’analyser ces cellules pour mieux évaluer la santé de l'ovule, sachant que ces cellules sont capables de donner des informations sur sa composition chromosomique et ses possibilités lors d’une fécondation. Peu coûteuse, cette découverte offrirait une méthode sûre pour identifier les œufs sains et réduire les fausses couches.
Alexandra Gil
Source : Santelog.com
Crédit photo : iStockphoto
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