Cela reposerait sur un fait biologique : au repos, l’activité neuronale du cerveau des femmes, appelée « réseau par défaut », demeure plus grande que celle des hommes. Ce qui permettrait aux hommes d’avoir une meilleure capacité à lâcher prise. Le constat de cette étude clinique, non publiée actuellement, nécessite cependant, de l’avis même de la chercheuse, de poursuivre les investigations. Notamment pour évaluer la part de la pression sociale et celle des hormones biologiques. En effet, sans cesse préoccupées par plusieurs tâches, les femmes doivent gérer davantage de choses que les hommes. L’étude montre qu’au repos, les hommes arrivent complètement à se détendre alors que les femmes se projettent déjà dans ce qu’elles doivent accomplir ensuite.
Françoise Aveline
L’amour est une affaire de cerveau
Double journée, mais une seule nuit de sommeil
Gérer son temps