Malgré toute l’information diffusée autour des risques cancérigènes de l’alcool et du tabac, les Français continuent de relativiser le danger, indique le Baromètre cancer 2010 rendu public jeudi.
Citant une étude réalisée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et l’Institut national du cancer (INCA), le communiqué souligne un véritable progrès dans la perception de facteurs de risque, ne changeant pas pour autant « la persistance de comportements de déni ou de relativisation du risque pour soi-même », indique le texte.
En outre, et même si le tabagisme et l’exposition au soleil constituent bien deux des comportements les plus favorables à l'apparition d'un cancer, 98 % des personnes interrogées estiment que fumer favorise « certainement » l’apparition d’un cancer, tandis que 97% des interviewés sur les risques du soleil assument que cela favorise « probablement » cette maladie.
Néanmoins, les Français sont plus que conscients de la gravité de cette maladie, considérée par 71% d’entre eux comme la plus grave, suivie de loin par le sida. Par ailleurs, 89% des Français considèrent les accidents de la route et la violence comme les principales conséquences de l’alcool, relativisant la possibilité de cancer.
Alexandra Gil
(Avec AFP)
Crédit photo : Stockbyte
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