Deux chercheurs de l’université de Notre-Dame aux Etats-Unis, Anita Kelly et Lijuan Wang, assurent qu’arrêter de mentir est un moyen de se sentir mieux tant physiquement que mentalement. Leurs recherches, présentées lors de la convention annuelle de l’American Psychological Association, font état d’une nette amélioration du bien-être au bout de dix semaines pour le groupe de volontaires dit « sans mensonge », alors que le groupe témoin n’a pas manifesté de réaction aussi catégorique. Pour les participants du premier groupe, moins de maux bénins (tête, gorge,…) et un état d’esprit plus sain, avec moins de fatigue et de stress.
Si les 110 personnes volontaires qui constituaient le panel (65 personnes de 18 à 71 ans dans chaque groupe), ont de leur plein gré réduit voire éradiqué les mensonges durant les dix semaines de tests, les résultats sont en fait des conclusions établies à partir de questionnaires de satisfaction. Aucune preuve scientifique n’atteste donc que mentir nuit à la santé. Cependant, Anita Kelly assure que son étude « prouve que nous pouvons volontairement et drastiquement réduire nos mensonges quotidiens et améliorer en contrepartie notre santé ».
Laure Gamaury
Source : topsante.com
Crédit photo : iStockphoto
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