Ce n’est plus un secret pour personne, mais des travaux de scientifiques des Centres britanniques de contrôle et de prévention des maladies viennent de le confirmer : la malbouffe n’est pas le seul facteur responsable de l’augmentation de l’obésité infantile à travers le monde. En effet, si l’on en croit les résultats de recherches qui viennent d’être publiées dans la revue Environmental Health Perspectives, il semblerait que l’exposition aux polluants domestiques joue également un rôle.
Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs britanniques ont suivi 447 femmes ayant toutes donné naissance à des filles. En se penchant sur l’alimentation et l’hygiène de vie des jeunes mères, les scientifiques ont constaté que celles qui utilisaient des ustensiles de cuisine antiadhésifs contenant des composants perfluorés (PFC) avaient souvent des nourrissons légèrement plus petits que la moyenne.
Toutefois, aux alentours de vingt mois, ces derniers rattrapaient leur retard, devenant des bébés particulièrement costauds, et de potentiels futurs enfants obèses. Ainsi, selon l’étude, plus les taux de concentration de PFC dans le sang de la mère sont élevés, plus le poids des bébés à la naissance est bas et plus il augmente à partir de vingt mois.
Crédit photo : iStockphoto
Obésité infantile et publicité : les 12 recommandations de l’OMS
Obésité : « Réduire une personne à son poids, c'est l'empêcher de trouver une solution »
500 millions d’adultes obèses dans le monde