Dans la revue Early Human Development, des chercheurs espagnols du Behavior Evaluation and Measurement Research Center confirment les redoutables répercussions de l’inhalation de nicotine in utero, que la mère fume ou ne subisse qu’un tabagisme passif. Or, selon ces mêmes chercheurs, entre 11 et 30% des futures mères exposent leur enfant à la nicotine avant leur naissance. De quoi redoubler de vigilance en matière de prévention et multiplier les preuves scientifiques de la nocivité du tabagisme passif sur les bébés in utero.
En effet, 22% des enfants observés par les chercheurs espagnols avaient respiré de la nicotine avant leur naissance, et ils étaient également 6% à avoir été exposés au tabagisme passif, soit près de 30% des 282 nourrissons observés : « Les nouveau-nés exposés in utero à la nicotine, que ce soit de manière active ou passive, montrent des signes de troubles dans leur développement neuro-comportemental ». Ils développent des capacités sensorielles, motrices et physiologiques moins fortes et peuvent même souffrir de troubles de l’attention.
Laure Gamaury
Crédit photo : Hemera
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