L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a appelé lundi au maintien des contraceptifs de 3e génération chez les utilisatrices de longue date, alors que la ministre de la Santé a annoncé son déremboursement à partir de septembre 2013.
L’ANSM recommande la prescription de pilule de deuxième génération en première intention, rappelant que les risques de thrombose veineuse sont deux fois plus élevés chez les femmes utilisant une pilule de 3e génération. Le risque est « bien connu, rare, mais grave », indique l’ANSM. Il est en effet attendu chez 0,5 à 1 femme pour 10 000 femmes non-utilisatrices de pilules, 2 femmes pour 10 000 utilisatrices de la 2e génération, et 3 à 4 pour 10 000 utilisatrices des 3e ou 4e générations.
Toutefois, l’ANSM se veut rassurante sur les pilules de 3e génération : « Chez les femmes utilisatrices depuis une longue période d'un contraceptif oral de 3e génération ou d'un contraceptif oral contenant de la drospirénone, ces contraceptifs peuvent être maintenus dans la mesure où aucun facteur de risque connu de thrombose n'a été identifié ».
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