Après la pilule, les patchs et les anneaux contraceptifs sont eux aussi pointés du doigt. Dans un communiqué publié mardi, le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (SYNGOF) s’interroge « sur l’absence de recommandations de la HAS concernant les patchs contraceptifs et les anneaux également très utilisés ». En effet, comme le souligne Elisabeth Paganelli, gynécologue à Tours et Secrétaire Générale du SYNGOF, « ces derniers peuvent présenter les mêmes risques que les pilules de 3e ou de 4e génération mais la HAS ne communique pas sur le sujet ».
Interrogée ce mercredi matin sur Europe 1, Elisabeth Paganelli demande que soit fait « le tour de la question, de manière à ce que ça aide aussi [les gynécologues] en consultation. Par exemple, une femme de 36 ans et qui fume, qui me demande un anneau contraceptif, je lui dis non car ce sont les mêmes contre-indications que pour la pilule. Mais personne ne le dit, du coup c'est la bataille en consultation. » Une demande qui devrait trouver réponse : la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine a en effet demandé le 11 janvier dernier aux autorités sanitaires d’« élaborer un référentiel de bonnes pratiques pour les professionnels de santé, afin que la contraception soit adaptée à la situation de chaque femme ».
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