Quatre heures, c'est la durée nécessaire à un individu malade pour infecter la moitié de son bureau. En effet, une étude menée par des chercheurs de l'Université d'Arizona prouve que ces quelques heures suffisent pour déposer ses microbes sur les surfaces les plus touchées de son lieu de travail, avec, en première ligne, les poignées de porte, la cafetière, le téléphone ou l'imprimante.
Dirigée par Kelly Reynolds, professeur de santé publique, et par l'expert en microbes Charles Gerba, l'étude a suivi 80 personnes lors d'une journée de travail ordinaire. « La plupart des participants ont reçu quelques gouttes d'eau sur leurs mains avant de commencer leur journée, mais l'un d'eux a reçu des gouttes d'un faux virus, imitant ceux du rhume, de la grippe et de la gastro-entérite », rapporte le Huffington Post. Résultat, à l'heure du déjeuner, plus de la moitié des surfaces du bureau avait été contaminées et en fin de journée, 70% des surfaces portaient des traces de la gastro-entérite.
« La plupart des gens pensent que les microbes sont véhiculés par la toux et les éternuements, mais le nombre d'objets qu'on touche est incroyable, surtout pour cette génération "Poussez le bouton" », explique Charles Gerba. Et d'ajouter : « Nous sommes la génération qui pousse le plus de boutons de l'Histoire ». Quoi qu'il en soit, on ne le répétera jamais assez, pour chasser les microbes, rien n'est plus efficace que le lavage des mains plusieurs fois par jour et l'aération des pièces au minimum 15 minutes par jour.
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