Pour booster la libido, accélérer la perte de poids, ralentir la chute des cheveux, retrouver le sommeil ou améliorer la mémoire, les compléments alimentaires sont plébiscités par les Français. En février dernier, l’étude NutriNet-Santé, conduite auprès de plus de 79 000 adultes, révélait que 28 % des femmes et 15% des hommes avaient recours à ces produits. Aujourd’hui, on estime d’ailleurs que les compléments alimentaires représentent un marché d’un milliard d’euros en France.
Pourtant, les bienfaits de certains compléments alimentaires, à base de radis noir, de propolis, d’huile de noisette, de cranberry ou de coquelicot, par exemple, n’ont jamais été prouvés. Pire, dans certains cas, ces produits pourraient être dangereux pour la santé. Responsable de l’enquête NutriNet-Santé, Mathilde Touvier explique que les « compléments alimentaires à base de produits naturels – tels que le gattilier, le trèfle rouge, la luzerne, le soja, l’igname sauvage, ou encore l’huile de lin - sont particulièrement contre-indiqués chez les patients atteints de cancers gynécologiques, du sein, de la prostate et de leucémies ». Et de préciser : « Certaines plantes sont également déconseillées pour les femmes qui ont eu un diagnostic de cancer du sein. »
Alors, à quoi servent les compléments alimentaires ? Que promettent-ils ? Quels sont leurs véritables effets et comment sont-ils contrôlés ? Autant de questions auxquelles France 5 tentera de répondre ce 15 avril avec la diffusion, dès 20h35, du documentaire « Compléments alimentaires : une pilule qui passe mal », une enquête de Sylvie Chabas qui lèvera le voile sur les dessous de l’industrie des compléments alimentaires et sur l’inutilité de ces produits qui ne font pas l’objet de contrôles efficaces.
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