La nouvelle souche de la grippe aviaire H7N9, apparue en mars dernier en Chine Orientale, a causé un nouveau décès. Le bilan des victimes du virus se monte désormais à 61 cas, dont 14 mortels, selon les chiffres du Bureau de la santé de la province de Jiangsu, dans l’est de la Chine.
Dimanche dernier, l’agence Chine Nouvelle faisait état de la propagation de la maladie dans une région épargnée jusqu’alors, Le Henan, où deux habitants l’avaient contracté. La veille, le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies confirmait qu'un enfant de 7 ans avait également attrapé la grippe aviaire à Pékin. Or, les cas avaient jusqu’ici été circonscrits à Shanghai et à trois provinces de l’est du pays. « Rien ne permet de prévoir comment la maladie va se propager, mais il n'est pas surprenant que nous ayons de nouveaux cas dans des lieux différents, comme cela a été le cas à Pékin», a d’ores et déjà prévenu Michael O’Leary, représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine.
Face à cette épidémie de grippe, Pékin et Shanghai, qui comptent chacune plus de 20 millions d’habitants, tentent donc de freiner la contagion entre oiseaux, avec la fermeture des marchés aux volailles vivantes et l’interdiction des courses et lâchers de pigeons, un passe-temps populaire en Chine. D’autres grandes villes ont ordonné l’abattage de dizaines de milliers de volatiles. Afin d’éviter toute psychose, l’OMS a quant à elle souligné la semaine dernière qu’il n’y avait « aucune indication » d’une transmission du virus aviaire H7N9 d’homme à homme.
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