On ne cessera jamais de s'étonner d'apprendre ce qu'on ingurgite sans le savoir, voici quelques exemples édifiants pour le bonheur de savoir :
1 Les oignons et pommes de terre sont irradiés avant d'être commercialisés. Le passage au rayon X postpose la date limite de consommation et élimine les insectes et leurs oeufs des céréales. Ce n'est, bien sûr, pas le niveau d'irradiation de Tchernobyl, mais certains scientifiques s'alarment quand même. Ce procédé peut également détériorer les vitamines.
2 La laque utilisée pour couvrir meubles et planchers sert aussi dans la fabrication de certaines confiseries, en plus, elle est réalisée à base d'insectes asiatiques.
3 Pour obtenir son décaféiné, pourtant réputé plus sain, l'industrie agro-alimentaire se sert de puissants solvants (acétate d'éthyle et chlorure de méthylène), dont il reste toujours quelques résidus infimes dans votre tasse. Les études sur animaux ont démontré que ces substances étaient cancérigènes, avec des quantités avalées bien plus importantes. Notons également que le café n'est jamais intégralement décaféiné.
4 Le yaourt light et le fromage blanc allégé supportent des épaississants, de la gélatine fabriquée à base de peau animale et de l'aspartame tristement réputé pour sa nocivité.
5 Le poisson, c'est bon et sain, mais le saumon fumé est rempli de Salmo-fan, colorant très employé par la pisciculture pour obtenir des tranches bien roses. Le saumon nordique à l'origine est en outre élevé dans des fermes de l'hémisphère sud (Chili) pour ajouter un peu d'impact écologique à nos habitudes alimentaires.
6 Le fabuleux "bâtonnet au crabe" ne contient pas de crabe, il est fabriqué à base de carcasses de poissons pressées, pour plus ou moins 40%, les 60% qui complètent, sont un mélange de gélatine et d'additifs industriels
7 Les fameuses fricadelles, rendues célèbre par Dany Boon et son film " bienvenue chez les ch'tis" se composent de 40% de déchets de poulet, 25% de déchets de porc, quelques pourcents de reste de cheval, des oignons déshydratés, de la chapelure et quelques épices, pour la subtilité du gout.
8 En 2009, un industriel américain a inventé le « lygomme ACH Optimum », composé de trois amidons et de deux gélifiants (le galactomannane et le carraghénane), qui remplacent le lait, d’origine animale, utilisé pour faire la mozzarella. Le produit obtenu, qu'on ne peut légalement nommer fromage, est 60% moins cher qu'une véritable mozzarella produite avec du lait. L'industrie alimentaire l'utilise dans les plats cuisinés, principalement dans les pizzas surgelées. Une grande chaine américaine de pizzerias, présente aussi en France, a, en 2012, généralisé l'utilisation de ce substitut, pour ne plus dépendre, selon ses déclarations, des producteurs laitiers.
9 L'aluminium, métal lourd connu pour sa dangerosité pour la santé, est omniprésent dans notre alimentation et dans beaucoup d'autres produits utilisés au quotidien. Cet additif alimentaire améliore la conservation, la texture et la couleur des substances. Selon l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), certains consommateurs absorbent 2,3 mg/kg par semaine, ce qui représente plus de 2 fois la dose maximale tolérable par un être humain.
10 Une étude du département d'analyses physiques et chimique de Linares en Espagne de 2011 démontre la présence dans le lait de vache d'anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d'hormones et d'antibiotiques.
11 En 2012, des chercheurs de l'université d'Alméria ont découvert, dans des pots de nourriture pour bébés à base de viande, des antibiotiques destinés aux animaux (tilmicosine,spiramycine), des antiparasitaires (levamisole), et des fongicides.
Bon appétit bien sûr !