Les femmes enceintes auraient le droit de boire un peu d'alcool. Une nouvelle étude menée par le professeur Yvonne Kelly, publiée dans An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, révèle qu’un verre de temps à autre ne constitue pas de risque sur le développement du futur enfant.
Au total, 10 534 enfants de sept ans ont été observés. Si les mamans de certains n’ont pas bu une goutte d’alcool pendant leur grossesse, d’autres se sont autorisées deux unités d’alcool par semaine (une unité d’alcool équivaut à un verre de vin de 10 cl à 12,5 % ou à une demi-pinte de bière blonde). Aucune différence n’a été constatée.
Yvonne Kelly explique : « Nous savons que boire beaucoup pendant la grossesse a un effet délétère sur le futur enfant, mais il y a très peu de chances que des petites quantités d’alcool aient un impact et affectent le développement de l’enfant ».
Pour autant, d’autres études doivent être menées afin de savoir si oui ou non l’alcool nuit aux capacités de l’enfant. Certains affirment que sa consommation en période de grossesse peut entraîner des problèmes comportementaux, émotionnels ou de l'hyperactivité chez le futur bébé.
Pour l'heure, l’alcool reste déconseillé aux femmes enceintes.
Elodie Cohen Solal
Grossesse : boire de l’alcool nuirait à la fertilité des hommes
Un quart des Françaises consomment de l’alcool pendant leur grossesse
Infertilité : tabac, alcool, stress ont une part de responsabilité