Après l’affaire des pilules de 3e et 4e génération et le déremboursement définitif de ces dernières, le ministère de la Santé a lancé, mercredi 15 mai, une campagne de communication sur la contraception. Mot d’ordre : à chacune sa contraception. Intitulée « La contraception qui vous correspond existe », l’initiative vise à inciter les femmes, surtout celles âgées de 15 à 30 ans, à s'informer sur la diversité des moyens de contraception à leur disposition, du préservatif au stérilet, sans oublier le patch ou l’anneau vaginal, entre autres.
« L’entrée dans la sexualité, un changement de partenaire, des contre-indications médicales, l’arrivée d’un enfant, après une IVG ou encore la reprise du tabac sont autant de moments de vie à l’occasion desquels la contraception peut être interrogée », explique l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, initiateur de la campagne. Et d’ajouter : « Aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine, le choix des contraceptifs s’est étoffé permettant ainsi à celles qui fument, celles qui ont peur d’oublier, celles qui ne veulent pas d’hormones ou encore celles qui veulent une solution discrète de trouver la contraception qui leur convient ».
Pourtant, cette diversité est encore trop méconnue selon l’institut qui déplore un schéma trop figé : préservatif en début de vie sexuelle, pilule puis stérilet après une première grossesse. À noter que la France est l’un des pays où le choix de la pilule comme mode de contraception est le plus fréquent au monde, mais c’est aussi le contraceptif avec lequel surviennent les deux tiers des grossesses non désirées.
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