Lorsque nous sommes enceintes, prenons-nous suffisamment le temps pour nous occuper de nous-même ? Surtout, sommes-nous bien informées sur les conséquences de notre état sur notre santé, ainsi que sur celle de notre bébé ? Un sondage, réalisé par OpinionWay-PremUp, rétablit la vérité sur ce que les femmes éprouvent réellement durant ce moment spécial de la vie que constitue leur grossesse. Réalisé auprès de 1000 femmes dans le but d'évaluer leurs connaissances sur les grossesses pathologiques et les risques encourus, il lève également le voile sur les méconnaissances des Françaises sur la grossesse.
Certes, attendre un enfant est une expérience fantastique mais celle-ci nécessite de réajuster son mode de vie et ses habitudes pour ne pas risquer une grossesse difficile. Ainsi, si 97% des femmes interrogées reconnaissent que la grossesse est « un moment particulier où il faut prendre particulièrement soin de soi et de l'enfant à venir », elles sont également 62% à ne pas considérer que c'est une période à risques. Un tiers d'entre elles envisagent la grossesse comme « un moment de plénitude » tandis que 37% admettent que c'est « une période où l'on ne peut plus continuer à faire comme avant ».
Le sondage OpinionWay révèle surtout des risques liés à la grossesse de la part des femmes interrogées. Toutes, pourtant, n'étaient pas nullipares : les deux tiers d'entre elles avaient déjà été enceintes et 28% avaient rencontré des complications au cours de leur grossesse, telle que l'apparition du diabète ou une hypertension artérielle.
Surtout, si la moitié des femmes identifient une grossesse après 40 ans et la consommation de tabac et d'alcool pendant la grossesse comment des conduites à risques, elles ne sont que 10% à savoir que les grossesses précoces, soit avant 18 ans, peuvent elles aussi entraîner des complications. Seules 34% des femmes interrogées sont également informées sur les risques d'accouchement prématuré qu'engendre une grossesse gémellaire (1,74% des grossesses en France).
Enfin, le sondage pointe du doigt un fait préoccupant : 22% des femmes interrogées avouent qu'en cas de difficultés financières durant leur grossesse, elles seraient prêtes à renoncer à certains soins, comme les échographies et les rendez-vous de suivi. 43% d'entre elles trouvent d'ailleurs nécessaire de « facilité l'égalité d'accès aux soins des femmes en situation précaire. »