On ne compte plus les études sur les bénéfices du vin. Il serait une véritable cure de jouvence anti-vieillissement cellulaire, préviendrait la surdité, protègerait du cancer du sein, du diabète ou d’Alzheimer… Consommé en quantité raisonnables, il multiplie les vertus. La dernière en date ? Éviter la dépression.
L’étude, menée par des chercheurs espagnols, a été publiée le 30 août. Elle a réuni les données de 5 505 participants, hommes et femmes âgés de 55 à 80 ans, sans problème de santé mentale ni d’addiction, pendant sept ans. Le résultat est sans appel : les personnes buvant un petit verre de vin par jour enregistrent les plus bas taux de dépression. Inutile d’y penser : avoir la main lourde sur la boisson ne rend pas « encore moins dépressif ». L’excès n’est pas recommandé : les cobayes ayant une consommation d’alcool trop élevée avaient tendance à cumuler les épisodes dépressifs.
Attention donc à la consommation régulière. L’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable en France, derrière le tabac, et cause environ 49 000 décès par an. Les risques encourus sont les cancers (15 000 morts), les maladies cardiovasculaires (12 000 morts) ou les maladies digestives (8 000 morts), mais également les accidents et les suicides. Alors qu’en moyenne, les Français consomment 2,7 verres par jour, ils ne devraient en consommer qu’un demi-verre.
Pour les effets antidépresseurs, on recommandera donc plutôt le chocolat. Hautement addictif, comme l’alcool, mais bien moins nocif pour la santé.
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