Le Parlement européen a tranché. Réunis ce mardi à Strasbourg, les eurodéputés ont en majorité refusé, à l’issu d’un vote, que la cigarette électronique soit assimilée à un médicament et que sa vente soit réservée aux pharmacies. Les vapoteurs pourront donc continuer à s’en procurer dans les boutiques spécialisées, chez les buralistes et sur Internet. En revanche, ce produit, dont les effets sur la santé sont pour l’heure inconnus, sera interdit de vente aux mineurs et ne pourra bénéficier d’aucune publicité. Par ailleurs, la liste des produits entrant dans la composition des e-cigarettes devra être rendue publique.
S’ils ont rejeté l’amendement concernant la cigarette électronique, les députés ont toutefois donné leur feu vert à la nouvelle législation anti-tabac. Conformément à une proposition de la Commission européenne, l’utilisation d'arômes tels que le menthol est désormais interdite mais un délai de transition de huit ans a été accordé aux fabricants. Autre mesure, l’agrandissement des visuels chocs anti-tabac a été décidé. Ils devront désormais couvrir 65% de la surface des paquets tandis que la marque du cigarettier n’apparaîtra plus qu’au bas du paquet. Les cigarettes fines, quant à elles, restent autorisées.
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