Les sages-femmes, en grève illimitée depuis plusieurs semaines, ont obtenu, hier, le soutien de l'ensemble des chefs de services des douze groupes hospitaliers de l'AP-HP.
Pour l'heure considérées comme personnel paramédical, les sages-femmes souhaitent obtenir le statut médical de « praticien hospitalier ». Un changement qui leur permettrait, notamment, une revalorisation salariale.
Malgré les qualifications requises, la profession de sage-femme demeure la seule profession médicale, classée en tant que paramédicale à l'hôpital. « La demande qu'elles expriment de faire reconnaître leur compétence sous forme d'un statut médical (…) est parfaitement légitime et soutenue sans réserve par les chefs de services des maternités de l'AP-HP, de même que la revalorisation salariale de leur activité », ont indiqué les chefs de services dans un communiqué.
La mobilisation des quelque 20 000 sages-femmes présentes en France, partie de Paris, est également très suivie en province. Près de 70% des maternités sont touchées. Une manifestation est prévue, jeudi 7 novembre dans la capitale, entre la place Denfert-Rochereau et le ministère de la Santé. La délégation espère ainsi être reçue par la ministre de la Santé, Marisol Touraine.