Comme chaque année, les virus font leur rentrée. Et en cette mi-janvier, la gastro-entérite frappe fort, avec 74 cas pour 100 000 habitants, pour un seuil épidémique fixé à 280 cas pour 100 000. Ainsi, d’après les calculs du réseau de médecins généralistes « Sentinelles », le seuil critique devrait être franchi dès la semaine prochaine (20 janvier). Les épicentres devraient être la Bretagne, l'Alsace et le Limousin (plus de 400 cas pour 100 000 habitants), avec une extension très rapide. Causée par des bactéries, des virus, des amibes ou des protozoaires, elle peut provoquer des symptômes divers et variés. Voici un rapide florilège : nausées, pertes d'appétit, crampes abdominales, vomissements soudains, diarrhées, fièvres et céphalées (maux de tête). Quant aux complications, la principale reste la déshydratation.
D’abord, revenons sur des notions de base : pour éviter d'être contaminté, ne vous approchez pas des malades et lavez-vous les mains avec soin. En effet, 66% des Français ne se lavent pas les mains après avoir utilisé les transports en commun.
Lorsque les premiers symptômes apparaissent, les enfants en bas-âge et les personnes âgées doivent consulter immédiatement, du fait de leur vulnérabilité.
Lorsque la gastro est là, il est important de boire beaucoup, notamment des liquides contenant du sucre et du sel. Côté solides, l'alimentation : du riz, de l'eau, mais surtout pas de fruit ni de légume. A noter que la poudre d’argile, connue sous le nom générique de Diosmectite, est assez efficace sur certains symptômes. Par contre, étant donné la grande variété de vecteurs, les vaccins sont souvent inefficaces. Et quand on sent la gastro arriver, « il est déjà trop tard ».